La proposition d'Anne Hidalgo de faire disparaître les véhicules diesel de Paris d'ici 2020 laisse politiques et spécialistes un peu dubitatifs. C'est que la mesure est plus complexe à mettre en place qu'il n'y paraît.
Facile à dire...pas forcément si facile à faire ! C'est à peu près ce qui court sur toutes les lèvres au lendemain de l'annonce faite par la maire de Paris, Anne Hidalgo, de son intention de faire disparaître des rues de Paris les véhicules roulant au diesel d'ici à 2020. La date, d'abord, paraît trop juste à beaucoup. 2020 c'est demain, et bon nombre de véhicules diesels sont loin d'être encore amortis par leur propriétaire. Et puis la mesure semble simple à faire passer dans certains cas, comme celui des flottes de cars de tourisme, mais beaucoup moins dès lors qu'on parle des particuliers. D'autres obstacles ou difficultés apparaissent très vite au fil de la conversation. Aude Blacher et Pierre Pachoud sont allés écouter ce qui se dit de la proposition