Fusillade à Charlie-hebdo : le bilan passe à 12 morts, les terroristes en fuite

L'attaque à la Kalachnikov et au lance roquette perpétrée par deux hommes cagoulés au siège du journal Charlie-hebdo dans le 11ème arrondissement de Paris a fait 12 morts dont 2 policiers.

Vers 11h30, deux hommes armés d'une kalachnikov et d'un lance-roquette, ont fait irruption au siège du journal satirique Charlie Hebdo dans le XIe arrondissement de Paris. Un échange de feu a eu lieu avec les forces de l'ordre arrivées sur place selon les premiers témoignages..

C'est en quittant les lieux que les agresseurs ont tiré sur les policiers. Ils ont quelques minutes plus tard, braqué un automobiliste, Porte de Pantin, puis percuté un piéton.

Le  Président de la République, François Hollande dénonce un acte d’une « exceptionnelle barbarie ». Le Président estime qu’il « ne fait pas de doute qu’il s’agit d’un attentat terroriste ». Le Président de la République s'adressera au pays ce mercredi soir à 20h.

Les agresseurs qui ont attaqué les locaux du journal Charlie Hebdo mercredi ont crié "nous avons vengé le prophète !", selon des témoins. Sur une vidéo de l'attaque, filmée par un homme réfugié sur un toit et mise en ligne par le site francetvinfo, on entend un homme crier "Allah akbar" entre plusieurs coups de feu.

L'avocat de l'hebdomadaire, Richard Malka, a précisé sur iTELE que Charlie Hebdo "faisait l'objet d'une protection policière depuis l'affaire des caricatures de Mahomet et jusqu'à aujourd'hui. Charb était protégé par le service de protection des personnalités. Les menaces étaient constantes. C'est effrayant".

Les journalistes et dessinateurs du journal, Cabu, Wolinski, Charb et Tignous sont décédés.

Partout dans le monde, la condamnation de cet acte meurtrier est unanime.





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