Le preneur d'otages de Colombes interpellé par la police

Deux personnes ont été prises en otages par un homme armé vendredi à la mi-journée dans un bureau de poste de Colombes (Hauts-de-Seine) , près de Paris. Le forcené a été interpellé et les otage libéré vers 14h30.

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Les deux otages ne sont pas blessés, selon des sources policières. "Il n'y a pas eu d'assaut, l'homme s'est rendu de lui-même", et les otages sont sortis "choqués mais pas blessés". D'importantes forces de police, dont les unités d'élite du Raid, avaient été déployées sur place.


L'homme, équipé d'une "arme de poing factice", n'avait "aucune revendication terroriste", a résumé une source policière à la fin de l'opération. Ce délinquant de droit commun âgé de 30 ans, connu de la police pour de "petits délits", s'est rendu de lui-même peu avant 14H30.

La Brigade de recherches et d'intervention (BRI) de la PJ parisienne et les policiers d'élite du Raid avaient été déployés en nombre sur place. Aucun
coup de feu n'a été tiré. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme est entré seul dans le bureau de poste vers 12H30 et plusieurs clients ont pu s'enfuir. "Cinq personnes ont fui par l'arrière du bâtiment", a expliqué une source policière.

Retenant deux otages, il a lui-même appelé police-secours en clamant être lourdement armé, de grenades et kalachnikov et en tenant des propos incohérents. Revendications personnelles, acte d'un déséquilibré? Les enquêteurs écartent en tout cas tout lien avec les attentats qui ont fait 17 morts la semaine dernière en région parisienne, mais également l'hypothèse d'un vol à main armée qui aurait mal tourné.

"Il était légèrement alcoolisé et semble avoir des problèmes psychologiques. Il n'a pas réclamé d'argent, ce n'est pas un braquage. Il voulait voir son médecin, une ambulance", a rapporté l'une des sources.  "Il y a eu un mouvement de panique quand l'individu est entré, il avait un comportement étrange", a relevé sur place le député (PS) des Hauts-de-Seine Alexis Bachelay. Une arme était visiblement "dissimulée sous son bras, les personnes ne l'ont pas vue tout de suite, mais une personne à l'intérieur a pu donner l'alerte", a-t-il ajouté.

Les témoins de la scène "ont été traumatisés en raison du contexte actuel", a commenté l'élu. "Il avait un gros sac, ce qui a ajouté à leur angoisse." Une foule compacte de badauds a été tenue à l'écart derrière un périmètre de sécurité mis en place à 200 mètres des lieux, survolés par un hélicoptère de la Sécurité civile, a constaté une journaliste de l'AFP.

Une dizaine de camions des secours se trouvaient sur place prêts à intervenir. La circulation des voitures et du tramway a été interrompue à proximité.

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