Les policiers gardés à vue sont soupçonnés de "fuites" au profit de Christian Prouteau

Les quatre policiers et ex-policiers en garde à vue mercredi 4 février, dont le directeur de la PJ parisienne Bernard Petit, sont soupçonnés d'avoir "renseigné" l'ex-patron du GIGN Christian Prouteau avant son interpellation début octobre 2014 dans l'affaire Christophe Rocancourt.

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Parmi les quatre personnes placées en garde à vue dans les locaux de l'IGPN (la "police des polices") figurent, outre le patron de la PJ, son chef de cabinet, Richard Atlan, mais aussi Joaquin Masanet, responsable syndical policier en retraite proche de la gauche, actuellement président de l'Association nationale d'action sociale (Anas) des personnels de la place Beauvau, et un autre membre de l'Anas, détaché de la police nationale.

Christian Prouteau, ancien patron du GIGN, organisateur de la "cellule des écoutes téléphoniques de l'Elysée sous François Mitterrand, a été mis en examen le 9 octobre 2014, au côté notamment de l'"escroc des stars" Christophe Rocancourt, dans une affaire d'escroquerie et de corruption présumées.

Les quatre gardés à vue sont soupçonnés d'avoir donné des informations de première main à Christian Prouteau avant sa garde à vue et pas seulement la date de son interpellation.
"Lors de sa garde à vue, Christian Prouteau a dit qu'il était au courant qu'il allait être entendu. Ces propos ont poussé les deux juges d'instruction, Roger le Loire et Charlotte Bilger, chargés de cette affaire, à demander un réquisitoire supplétif pour violation du secret de l'enquête".

L'enquête en question est un dossier de corruption impliquant Christophe Rocancourt, mis en examen en octobre et écroué notamment pour escroquerie, trafic d'influence actif et blanchiment de fraude fiscale. Sa compagne, l'un de ses avocats Me Marcel Ceccaldi, un notaire et l'ex-secrétaire d'État socialiste Kofi Yamgnane sont également mis en examen dans cette affaire. Dans ce dossier, les juges soupçonnent l'"escroc des stars" d'avoir tenté, contre paiement, de faire régulariser des sans-papiers.

« Si, au terme de ces gardes à vue, il apparaît que des manquements graves ont été commis par des policiers ou d'anciens policiers, je serai d'une fermeté absolue et je serai intraitable », a prévenu ce mercredi 4 février, le visage ferme, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, dans la cour de l'Élysée, à l'issue du conseil des ministres.


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