Le stand japonais est présent pour la première fois au salon de l'agriculture. Ce n'est pas le plus grand mais l'un des plus fréquenté. Les japonais ont mis les petits plats dans les grands pour promouvoir leur riz. Chaque jour, une démonstration de cuisine devant une foule impressionnée.
Parce que le riz est produit dans les rizières, de façon artisanale, partout dans le pays, et qu'il est soumis aux grands variations des températures, il est bien meilleur que les autres riz asiatiques
Pour la première fois, le Japon s'invite au salon de l'agriculture à Paris. L'objectif : faire connaître le riz japonais, cuisiné de mille et une façon. Et en plus, il est bien meilleur que les autres assure RYO KIMURA, de la Japan Rice and Rice Industry Export Promotion Rice.
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Le dirigeant de cette association japonaise est venu faire la promotion du riz japonais à Paris.
Au pays du soleil levant, le riz se cuisine de mille et une façon. Alors ici au salon de la porte de Versailles, un stand propose au public d'apprendre à cuisiner l'or blanc, puis de le déguster.
Ecoutez dans la vidéo qui suit, l'interview de RYO KIMURA et la réaction du public.
Pas simple pour le Japon d'exporter son produit dans l'hexagone dont les rayons des supermarchés sont inondés de riz Basmati. Et surtout, difficile de faire oublier l'incident de Fukushima en Mars 2011 qui a contaminé tout le pays. Pourtant, la fédération japonaise des coopératives agricoles a annoncé, dès le mois d'août 2014, recommencer à exporter du riz de la préfecture de Fukushima, pour la première fois depuis l'accident nucléaire survenu dans le complexe atomique de la région. La première destination de ce riz soumis à des contrôles particuliers sur la radioactivité est Singapour, qui a montré sa « compréhension » vis-à-vis des mesures prises pour éviter la distribution de produits contaminés.
Après Berlin en janvier, Paris en février, l'association de promotion du riz japonais poursuit son tour du monde. Ses dirigeants partiront pour deux autres salons en Asie du Sud."Il n'y a pas de raison de se limiter à l'Europe" expliquent-ils.
