La justice a ordonné mardi la confiscation du drone piloté par un journaliste de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera, utilisé le 25 février à Paris, ce qui est interdit sans autorisation spéciale.
Lors d'une procédure de "plaider coupable", le journaliste britannique Tristan Redman, 34 ans, a aussi été condamné à une amende de 1.000 euros. Il avait été interpellé au moment où la police française tentait d'éclaircir le survol, deux nuits de suite, de la capitale par des drones. Tristan Redman faisait partie d'une équipe qui réalisait un reportage pour illustrer cette affaire, objet d'une enquête judiciaire et qui a connu un écho médiatique international.
Trois journalistes d'Al-Jazeera avaient été placés en garde à vue pour ce vol de drone au-dessus du Bois de Boulogne, dans l'ouest parisien. Deux avaient été relâchés sans poursuite. Tristan Redman s'était fait remettre en novembre le drone par le bureau de Londres de la chaîne. Il avait recruté les deux autres reporters, des indépendants âgés de 52 et 68 ans, pour les besoins de ce reportage.