La pollution sonore est une préoccupation pour 82% des Français et 86% des habitants de l'agglomération parisienne, selon un sondage Ifop d'octobre 2014 pour le ministère de l'Écologie. Un plan antibruit doit être soumis au conseil de Paris, lundi 16 mars.
231 000 Parisiens, soit 11 % des habitants de la capitale sont « potentiellement exposés » à un niveau sonore supérieur à 68 décibels (dB) en moyenne par jour, le seuil limite réglementaire. C’est ce que révèle la cartographie des nuisances sonores établie par la municipalité parisienne qui soumettra au conseil de Paris, lundi 16 mars, un plan antibruit pour les années 2015-2020.
Aucun arrondissement de la capitale n’est épargné. Le niveau sonore est très élevé le long des axes routiers les plus empruntés, et tout particulièrement aux abords du périphérique.
Depuis un an, la baisse de la vitesse sur le périphérique a permis une baisse du bruit émis. Le périphérique est aussi progressivement équipé d’un enrobé phonique : 10% de sa surface sont déjà recouverts, un chiffre qui sera porté à 30% d’ici la fin de l’année 2015, ce qui représentera 80% des zones habitées.