Bangladesh : l'humanitaire Moussa Ibn Yacoub reste en prison

L'audience qui s'est tenue ce mercredi a rejeté la demande de libération de l'humanitaire français. Il est emprisonné au Bangladesh depuis le 22 décembre. Sa famille et ses proches appellent à un renforcement de la mobilisation.

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L'humanitaire Moussa Ibn Yacoub emprisonné au Bangladesh depuis le 22 décembre a vu ce mercredi sa demande de libération refusée. Le sort du français est désormais incertain.

Péripéties judiciaires

Moussa Ibn Yacoub a été arrêté le 22 décembre, accusé "d'activités suspectes en lien avec le terrorisme" et "d'avoir utilisé une fausse identité".
Le 11 janvier, une décision de la cour de justice bangladaise a prononcé sa libération après un délibéré repoussé à plusieurs reprises. Mais deux jours plus tard, le 13 janvier, on apprenait que cette décision avait été annulée, "à la demande du ministère de la Justice" selon son avocat, Me Samim Boulaky qui détaillait alors en disant que "l’ordonnance de mise en liberté a été vulgairement raturée à la main, emportant son annulation". 

L'audience qui a eu lieu ce mercredi 27 janvier devait examiner un demande de remise en liberté. La veille, l'interprète et traducteur de l'humanitaire, Molovi Absusalam, également emprisonné avait obtenu sa remise en liberté. Il n'en a pas été de même pour Moussa Ibn Yacoub qui a vu sa demande rejetée au nom "de l'ordre public bangladais" d'après Me Karim Achoui, son autre support judiciaire, interrogé par France Bleu

Jointe par nos soins, l'ONG BarakaCity​, pour laquelle travaille l'humanitaire, confirme son maintien en détention et fait part de son incertitude quant à la date d'un procès et d'une évolution de la situation. 

Une mobilisation qui ne faiblit pas

Dans le même temps, la mobilisation pour la libération de l'humanitaire français ne faiblit pas. La pétition lancée il y a plusieurs semaines s'approche des 500.000 signatures, et des personnalités et politiques comme le député PS des Yvelines Benoît Hamon demandent à la France d'agir en faveur de sa remise en liberté. 
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