La cruelle ironie de Woody, qui s’amuse avec les faux-semblants de nos relations amoureuses.
Scénario : Woody Allen
Adaptation théâtrale : Christian Siméon
Mise en scène : Stéphane Hillel
Avec Florence Pernel, José Paul, Hélène Médigue, Marc Fayet, Astrid Roos, Emmanuel Patron, Alka Balbir.
Adapter un scénario de cinéma, c’est un peu passer d’un univers de liberté d’imagination aux seules limites budgétaires, à une minuscule planète constituée de contraintes (de temps, de lieu, de budget, de distribution, j’en passe et des meilleures), passer d’une perspective industrielle à une vision artisanale d’une histoire. Car rendons à César ce qui est à César, à Woody Allen en l’occurrence, au commencement est l’histoire, au bout, seule reste l’histoire. Et l’histoire est superbe. Cruelle et superbe comme seul, il peut l’imaginer.
Alors dans « Maris et femmes », Woody Allen pose son regard sur la mare tranquille dans laquelle barbotent deux couples de quadragénaires intellectuels, juifs new-yorkais cela va sans dire, jette en pavé l’annonce d’une rupture qui n’en est pas une, et scrute avec une acuité d’entomologiste impitoyable les remous tumultueux des passions humaines puis le retour à un nouvel équilibre évidemment radicalement différent de la situation de départ et catastrophique pour certains protagonistes.
► Quelques photos du spectacle
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