Dix personnes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche, dans plusieurs endroits en France, dont la région parisienne. Gravitant auour de l'ultradroite radicale, les suspects ciblaient des personnes de confession musulmane.
Dix personnes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche, dans plusieurs endroits en France, dont la région parisienne. Gravitant auour de l'ultradroite radicale, les suspects ciblaient des personnes de confession musulmane. Voici ce que l'on sait de ces interpellations.
Des arrestations en région parisienne
En tout, ce sont dix personnes qui ont été interpellées, dans plusieurs lieux en France, dans la nuit de samedi à dimanche : dans la Vienne, en Charente-Maritime, en Corse et en région parisienne.Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a salué "l'engagement constant de la DGSI (...) face à toute action violente, d'où qu'elle vienne".Interpellations d'individus liés à l'ultradroite, soupçonnés de passage à l'acte : je salue l'engagement constant de la DGSI qui veille au quotidien à la protection des Français face à toute action violente, d'où qu'elle vienne.
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 24 juin 2018
Un mystérieux groupuscule d'ultradroite
Ces suspects gravitaient autour d'un groupuscule d'ultradroite, intitulé "AFO", "Action des forces opérationnelles". Le chef de ce groupuscule, Guy S., un retraité de la police nationale, aurait notamment été interpellé en Charente-Maritime.Un projet aux contours mal définis
Selon une source proche de l'enquête, rapportée par l'AFP; ces suspects avaient "un projet de passage à l'acte violent, aux contours mal définis à ce stade, ciblant des personnes de confession musulmane".Selon l'une des sources, ces personnes étaient "en lien pour éventuellement commettre des actions violentes contre des cibles présumées en lien avec l'islam radical".