Le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas a annoncé mardi la fin des cinq unités dédiées aux radicalisés en France, au profit d'une prise en charge davantage axée sur la sécurité.
Le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas a annoncé mardi la fin des cinq unités dédiées aux radicalisés en France, au profit d'une prise en charge davantage axée sur la sécurité.
Régime de détention sévère
Le Garde des sceaux a indiqué que les quelque 300 profils identifiés comme les "plus durs" seront soumis à un régime de détention particulièrement sévère, proche de l'isolement.Deux surveillants pénitentiaires avaient été blessés à l'aide d'une arme artisanale le 4 septembre par un détenu de l'unité de prévention de radicalisation à la maison d'arrêt d'Osny, dans le Val-d'Oise. Un mouvement de protestation des surveillants s'en étaient suivi devant plusieurs établissements pénitentiaires franciliens, à Osny, ou encore Fresnes, dans le Val-de-Marne.
Lors de sa conférence de presse, le ministre de la Justice a également précisé que des "moyens pour la sécurité des établissements pénitentiaires" seront dégagés, le budget de la Justice prévoyant 58,6 millions d'euros pour 2017.
"Nous dégageons des moyens pour la sécurité des établissements pénitentiaires. Le #budgetjustice prévoit 58,6M€ en 2017" @JJUrvoas #PLF2017 pic.twitter.com/374tk3fe6z
— Ministère Justice (@justice_gouv) 25 octobre 2016
Les explications de Pauline Forgue et Mustapha Tafnil
©France 3 Paris