Assises de Seine-Saint-Denis : l'ancien secrétaire d'Etat Georges Tron jugé pour des accusations de viols en réunion

L'ancien secrétaire d'Etat et maire LR de Draveil Georges Tron est jugé devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis. Il doit répondre d'accusations de viols en réunion formulées par deux anciennes employées de la mairie.

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L'ancien secrétaire d'Etat et maire LR de Draveil Georges Tron est jugé devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis. Il doit répondre d'accusations de viols en réunion formulées par deux anciennes employées de la mairie. Ce procès, qui doit durer quatre semaines, intervient après un faux-départ, l'année dernière.

En décembre 2017, l'affaire, jugée devant les assises de Seine-Saint-Denis, avait en effet été renvoyée, après quatre jours d'audience. Le président de la cour d'assises avait été désavoué par la défense de Georges Tron, assurée par Me Eric Dupond-Moretti. Cette fois, 55 témoins et huit experts doivent être entendus.

Ce mardi, Georges Tron comparaît au côté de son ex-adjointe à la Culture, Brigitte Gruel, 61 ans. L'édile et son ex-adjointe nient en bloc les faits, qui remontent à une dizaine d'années, qui leur sont reprochés. En 2011, le scandale avait coûté à Georges Tron son fauteuil de secrétaire d'Etat à la Fonction publique. Une affaire qui était alors sortie dans le sillage de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, alors patron du FMI, à New York, dans l'affaire du Sofitel. 
 

"Ni fétichisme, ni perversité"

Ce procès se tient après que la cour d'appel de Paris eut renvoyé Georges Tron devant les assises. Une décision prise en 2014, alors que les juges d'instruction avaient prononcé un non-lieu un an plus tôt en faveur de l'ancien ministre. Georges Tron avait réagi dans une interview accordée à France 3 Paris Île-de-France, à la suite de son renvoi devant les assises."Le rapport d'expertise a conclu qu'il n'y avait ni fétichisme, ni perversité d'aucune nature ni chez moi, ni chez mon adjointe. Les mêmes rapports d'expertise ont conclu que deux plaignantes mentaient, qu'elles étaient dans une situation de victimisation", déclarait alors le maire de Draveil. 

Le procès doit durer jusqu'au 16 novembre.

► Suivez le procès en direct (Laurence Barbry)

 
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