Réseau ferré de France (RFF), qui gère le réseau ferroviaire français, affiche, pour 2013, une perte nette de 60 millions d'euros. Le plan de rénovation du réseau, lancé après l'accident de Bretigny-sur-Orge coûtera 410 millions d'euros.
RFF affiche en 2013, une perte nette principalement dûe à la baisse du trafic et à la hausse des investissements de construction et de rénovation.
Le gestionnaire du réseau ferré enregistre un chiffre d'affaires de 5,69 milliards d'euros (+2%) malgré une baisse de l'activité voyageurs de 2%, et de l'activité fret de près de 3% par rapport à l'année précédente, et donc des péages payés par les opérateurs pour faire circuler leurs trains.
Les investissements réalisés pour la rénovation et la modernisation des infrastructures existantes, ainsi que pour la construction en cours de quatre lignes à grande vitesse (LGV) ont été presque multipliés par deux en 2013, pour atteindre 7,8 milliards d'euros (5,4 milliards en 2012), creusant les comptes du gestionnaire d'infrastructure.
800 millions d'euros ont été investis en Ile-de-France, qui concentre 40% des circulations ferroviaires nationales et 70% des voyageurs quotidiens, et a été décrétée "priorité nationale" par RFF et la SNCF. En 2014, y sera dépensé 1 milliard d'euros, puis 1,2 à 1,5 milliard d'ici 2015, contre 550 millions en 2012. Le plan Vigirail, lancé à la suite de la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne) en juillet 2013, va coûter 410 millions d'euros sur quatre ans à RFF et la SNCF.