La demande de libération de Michel Courtois, premier accusé dans les meurtres de l'Essonne est rejetée
La demande de remise en liberté de Michel Courtois, détenu depuis décembre pour le premier des quatre meurtres commis dans l'Essonne avec la même arme, a été rejetée mercredi par le juge des libertés et de la détention.
Me Yassine Bouzrou, son avocat, a annoncé son intention de faire appel de la décision. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris devrait se prononcer d'ici deux semaines.
Le parquet d'Evry et le juge d'instruction en charge de l'enquête avaient demandé le maintien en détention de l'homme, accusé du meurtre de Nathalie Davids, 35 ans, perpétré le 27 novembre 2011 dans le parking de son immeuble de Juvisy-sur-Orge.
Un deuxième suspect, Yoni Palmier, a également été mis en examen vendredi pour
cet assassinat. Pour l'heure, l'enquête n'a permis d'établir aucun lien entre les deux hommes.
Yoni Palmier était détenu depuis le 14 avril à la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne) pour les trois autres meurtres commis dans le département avec le même pistolet
semi-automatique de calibre 7,65 mm.
Michel Courtois, 46 ans, qui entretenait une liaison avec Nathalie Davids, la victime, avait avoué les faits en garde à vue, avant de se rétracter. Il est détenu depuis décembre à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, et se trouvait donc sous les verrous lors
des trois autres meurtres.