Deux d'entre eux ont été touchés par des tirs de fusil lors d'échauffourées au sein du quartier de la Grande Borne à Grigny (Essonne) dans la nuit de vendredi à samedi. Leurs jours ne sont en danger.
Blessés chacun à une main et au niveau du visage, ces deux policiers de la brigade anticriminalité (Bac) ont été touchés par des tirs de fusil de chasse. Un troisième a été blessé par un tir de mortier de feu d'artifice, selon une source policière.
Regardez le reportage de Daïc Audouit et Nedim Loncarevic :
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été pris pour cible par une quinzaine de personnes, a expliqué la source policière.
Ils ont essuyé des tirs de mortier (feux d'artifice), de fusil de chasse et des
jets de cocktail molotov. Deux des policiers ont été blessés. Venus en renfort,
une quinzaine de CRS ont été touchés sans être blessés et ont fait usage de gaz
lacrymogène.
Une cartouche de calibre 12 a été retrouvée sur les lieux.
Les échauffourées ont pris fin vers 1h00. Il n'y a pas eu d'interpellation, selon
la même source.
Une enquête a été confiée à la sûreté départementale de l'Essonne.
Les forces de l'ordre ont été prises à partie après être intervenues vers 22h30 dans le quartier pour une rixe opposant une vingtaine de personnes. Une fois la situation calmée, les policiers ont regagné leur véhicule et ont alors été pris pour cible par une quinzaine de personnes, a expliqué la source policière. Ils ont essuyé des tirs de mortier (feux d'artifice), de fusil de chasse et des jets de cocktail molotov. Deux des policiers ont été blessés. Venus en renfort, une quinzaine de CRS ont été touchés sans être blessés et ont fait usage de gaz lacrymogène.
Une cartouche de calibre 12 a été retrouvée sur les lieux.
Les échauffourées ont pris fin vers 1h00. Il n'y a pas eu d'interpellation, selon la même source.
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a apporté son soutien aux policiers, depuis l'université d'été du PS à La Rochelle. "Nous avons besoin, au moment où les forces de l'ordre, policiers et gendarmes, sont aussi victimes de mortiers, de tirs, comme cela a été encore le cas dans l'Essonne ces dernières heures, comme cela a été le cas à Amiens il y a quelques jours, où il y a des blessés, de leur témoigner notre confiance", a déclaré M. Valls devant des journalistes. "La défiance vis-à-vis des forces de l'ordre serait une mauvaise chose, et moi je suis le premier flic de France, je suis leur responsable, je suis avec eux", a-t-il ajouté. "Nous avons besoin des policiers et des gendarmes pour rétablir l'ordre républicain".