Bernard Cazeneuve, le ministre de l'intérieur,a annoncé que l'État va se constituer partie civile afin "d'obtenir réparation" après la fausse alerte qui a provoqué une vaste opération antiterroriste samedi à Paris.
Bernard Cazeneuve annonce que l'État se constituera partie civile pour obtenir réparation du préjudice subi suite à la fausse alerte attentat de samedi.
"Alors que la France est confrontée à une menace terroriste très élevée, il n'est pas tolérable que les auteurs de ces actes sèment l'inquiétude dans la population et mobilisent en vain d'importants moyens de sécurité et de secours", explique le ministre de l'intérieur.
Il "rappelle que détourner de leur mission les femmes et hommes qui sont garants de notre sécurité et de notre protection, c'est prendre un risque inadmissible au regard du risque d'actions violentes qu'ils sont en charge de prévenir, et de leur capacité à porter secours".
Une évaluation du préjudice
M. Cazeneuve précise avoir demandé une "évaluation du préjudice financier lié à cette fausse alerte. Rien ne justifie que les contribuables soient redevables d'une dépense inutile des deniers publics".Plus tôt dans l'après-midi, le Premier Ministre Manuel Valls avait souhaité que les auteurs de la "mauvaise plaisanterie" qui a déclenché une vaste opération antiterroriste à Paris soient "lourdement sanctionnés".
"Dans ces moments-là de gravité, ceux qui se livrent à ces mauvaises plaisanteries, qui détournent l'attention des forces de l'ordre, qui provoquent de la panique, méritent évidemment d'être lourdement sanctionnés",