Les surveillants pénitentiaires ont repris le mouvement de blocage des prisons mardi matin. Depuis lundi, les agents protestent contre leurs conditions de travail. Un mouvement qui fait suite à l'agression de surveillants à Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, la semaine dernière.
Des surveillants pénitentiaires de nouveau mobilisés. Devant plusieurs prisons de France, des fonctionnaires ont reconduit leur mouvement de protestation, après l'agression de trois surveillants la semaine dernière à la prison de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais.
Selon des responsables syndicaux, une centaine de gardiens étaient mobilisés à la prison de Fresnes, dans le Val-de-Marne. Alors que les blocages avaient été levés au fil de la journée, un peu partout en France, le blocage se poursuivait à Fleury-Mérogis, la plus grande prison d'Europe, située dans l'Essonne. Un face à face tendu a opposé gendarmes et manifestants lundi soir.Il ne reste plus de barricade mais les surveillants de la prison de #FleuryMerogis tentent toujours de bloquer la prison face aux gendarmes. Situation tendue. pic.twitter.com/viDMdYVVF3
— Clément Lanot (@ClementLanot) January 15, 2018
Pneus et palettes
Mardi matin, selon des sources syndicales rapportées par l'AFP, quelque 80 agents se tenaient devant la porte de la prison, derrière un amas de pneus et de palettes.Objectif des manifestants : "Bloquer l'institution" et "manifester notre colère", a lancé une responsable Ufap-Unsa, le syndicat majoritaire, aux agents. Ce dernier a toutefois précisé que les surveillants qui voulaient travailler pourraient passer à partir de 7 heures 30.