Une journée de grève pour les salaires modérément suivie à la RATP, qui ne devrait pas être reconduite mercredi, a indiqué le secrétaire général de la CGT-RATP Bertrand Hammache. La CGT était la seule organisation syndicale représentative à appeler à faire grève dans l'entreprise.
"En revanche, c'est le début d'un cycle", indiqué le secrétaire général de la CGT-RATP, n'excluant pas de nouvelles journées de mobilisation "après les vacances scolaires de la Toussaint". La CGT était la seule organisation syndicale représentative à appeler à faire grève à la RATP. Elle réclame l'ouverture de négociations salariales immédiates pour faire face à l'inflation. Le prochain cycle de négociations est prévu pour décembre et doit concerner des augmentations pour l'année 2023.
Mardi, le métro n'était que très peu perturbé sur le réseau RATP malgré la grève, et trois RER sur quatre fonctionnaient sur les portions des lignes A et B opérées par la régie. En revanche, seuls deux bus sur trois circulaient.
Le mouvement devrait se poursuivre à la SNCF
Du côté de la SNCF, la circulation des trains est perturbée sur le RER D ou les lignes J, L et R du Transilien, avec un train sur trois en moyenne.
"Un tiers des assemblées générales reconduisent (la grève)", a annoncé sur Twitter le secrétaire général de la CGT Laurent Brun en dévoilant les premières tendances. "Les autres demandent une nouvelle journée d'action. Donc dans tous les cas les cheminots sont déterminés à obtenir de vraies augmentations de salaire. Contrairement aux mensonges du DRH de la SNCF, il n'y a eu que 1,4% et 500 euros par an", a-t-il ajouté.
Le DRH, François Nogué, a affirmé lundi que la SNCF avait augmenté les salaires de 5,8% en moyenne en 2022, soit le niveau de l'inflation.
Source : AFP