Un animateur périscolaire qui exerçait à Courbevoie comparaît devant la Cour d'Assises de Nanterre. Il est jugé pour viols et agressions sexuelles sur 15 enfants. Les parents veulent comprendre pourquoi malgré plusieurs signalements, cet homme a pu continuer à exercer ses fonctions.
Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
L'homme a été arrêté en octobre 2015 alors qu'il exerçait à l'école du Logie à Courbevoie. C'est un petit garçon de 6 ans qui a réussi à se confier à ses parents. Il déclarait avoir été embrassé et caressé par l'animateur. Mais il n'est pas le seul, quinze enfants âgés de 5 à 8 ans ont été victimes de ce prédateur sexuel. Très vite le jeune homme, aujourd'hui âgé de 29 ans, reconnaît les attouchements mais pas les deux viols dont il est accusé. Devant les enquêteurs, il reconnaît avoir des pulsions.
À ce sujet, la rédaction vous recommande
Une suspension mais aucune sanction
Lors de l'enquête, les policiers comprennent que l'homme a déjà sévi dans deux autres établissements de Courbevoie et qu'il avait déjà agressé deux enfants dont il avait la garde en tant que baby-sitter en 2011 et 2012. Un premier signalement avait été fait en 2012, pourtant il n'a donné suite à aucune sanction. Après de nouvelles accusations d'enfants, il est finalement suspendu quatre mois mais la mairie de Courbevoie qui l’emploie au sein de Vacances Animation Loisirs (VAL). Les services de la mairie l’autorisent finalement à reprendre le travail. Il devait alors faire l'objet d'une surveillance stricte. Un suivi qui n'a jamais été réalisé.
Une semaine pour comprendre les dysfonctionnements
Le procès s'ouvre ce vendredi 7 septembre, il doit se poursuivre pendant une semaine.
Les parents des victimes ne souhaitent pas demander le huis-clos, ils veulent rendre publique les raisons de ces dysfonctionnements qui ont permis à cet homme d'agresser ces enfants en toute impunité. Il encourt une peine de 20 ans de réclusion.
