La cour d'appel de Paris a rejeté mercredi la deuxième demande de mise en liberté du maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany. Il était toujours en détention n'ayant pu réunir le montant de la caution fixée après l'acceptation de sa première demande de libération.
Le maintien en détention de Patrick Balkany est ordonné
Le président de la cour n'a pas expliqué de son rendu. Il a jugé la demande du maire "recevable" sur la forme mais "non fondée".
L'élu de 71 ans, qui a refusé d'être extrait de sa cellule de la maison d'arrêt de la Santé, n'était pas présent au délibéré. Ses avocats vont déposer une nouvelle demande de libération.
La cour d'appel avait fait droit à sa première demande de mise en liberté, consécutive à sa condamnation à quatre ans de prison pour fraude fiscale avec incarcération immédiate et dix ans d'inéligibilité. Elle avait toutefois assorti sa libération d'un contrôle judiciaire sévère et du paiement préalable d'une caution de 500.000 euros.Nous ne comprenons pas cette décision de maintien en détention. Nous allons immédiatement déposer une deuxième demande de mise en liberté pour Patrick Balkany", a déclaré à l'AFP Eric Dupond-Moretti.
A l'audience concernant sa deuxième demande de mise en liberté, Patrick Balkany avait expliqué qu'il craignait d'être "obligé de rester au trou" jusqu'à son premier procès en appel ne parvenant pas à réunir la caution de 500.000 euros exigée. Mais même si l'édile était parvenu à rassembler cette somme, il ne serait pas sorti de sa cellule de la Santé, du fait du rejet de sa deuxième demande.
Patrick Balkany reste en détention, son nouveau procès pour blanchiment devra être fixé dans un délai maximum de six mois à compter de sa condamnation.