Le père Vandenbeusch de retour sur le sol français

Le prêtre Georges Vandenbeusch a atterri à l'aube à l'aéroport militaire de Villacoublay.Enlevé mi-novembre au Cameroun par un groupe islamiste nigérian, il est apparu amaigri mais en bonne forme. A Nanterre et à Sceaux, ses proches se réjouissent. 

Le Falcon-900 en provenance de Yaoundé a atterri au petit matin, ce mercredi 1er janvier 2014, à Villacoublay. A son bord, le père Georges Vandenbeusch, libéré la veille après un mois et demi de captivité. François Hollande était là pour accueillir l'ancien otage tout comme de nombreux anciens paroissiens.
Quelques heures plus tard, le prêtre s'est rendu à Nanterre, siège du diocèse auquel il était rattaché avant de partir pour l'Afrique.

A Sceaux, son ancienne paroisse, la messe a été célébrée dans une ambiance pleine de joie comme ont pu le constater Céline Cabral et Nedim Loncarevic :

A son retour en France, le prêtre a adressé "beaucoup, beaucoup de mercis" à "toutes les communautés qui ont prié" pour lui. La paroisse de Sceaux, dans laquelle le père Georges avait officié de nombreuses années avant de partir pour l'Afrique, s'était en effet mobilisée dès l'annonce de son enlèvement par la secte Boko Haram, mi-novembre au Cameroun. 

Georges Vandenbeusch devrait subir dans la journée des examens médicaux à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce. Agé de 42 ans, le prêtre est apparu un peu amaigri mais se dit "en pleine forme". "Je mesure bien la chance que j'ai. Il y a des otages qui sont restés terriblement longtemps", a-t-il déclaré.
 "J'étais sous un arbre pendant un mois et demi. Sept semaines ça fait beaucoup d'heures, quand on est otage et qu'on n'a rien à faire, rien à lire, personne à qui parler." Ses geôliers ne l'ont "pas maltraité", a-t-il toutefois assuré.

On ne sait pas grand chose des conditions de sa libération. Détenu au Nigeria, l'ex-otage aurait appris le lundi qu'il allait être prochainement libéré. Il a été relaché mardi matin dans une zone au nord du Cameroun. Selon Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, aucune rançon n'aurait été versée. Une information confirmée un peu plus tard par une déclaration de la secte Boko-Haram qui détenait le prêtre.  



 

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