Les réactions se multiplient sur les réseaux sociaux suite au décès ce mardi de Nahel à Nanterre. Ce mineur de 17 ans est mort à la suite d'un tir policier après un refus d'obtempérer. La classe politique et les habitants de Nanterre expriment toute leur émotion et demandent de faire la lumière sur ce drame.
La classe politique réagit sur Twitter depuis l'annonce de la mort du jeune Nahel à Nanterre ce mardi. L'adolescent de 17 ans a été tué par un tir policier après un refus d'obtempérer. A l'Assemblée nationale, la députée écologiste des Hauts-de-Seine, Sabrina Sebaihi, a interpellé le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin au cours des questions au gouvernement, rappelant que "le délit de refus d'obtempérer n'est pas passible de la peine de mort."
De son côté, la parlementaire LFI de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain parle d'une "exécution sommaire" en relayant une capture d'écran de la vidéo de l'arrestation.
Nanterre sous le choc
Le maire Divers Gauche de Nanterre, Patrick Jarry, s'est dit bouleversé dans un communiqué publié sur Twitter dans la journée. Il a également expliqué être "choqué par la circulation d'une vidéo" de la scène sur les réseaux sociaux.
Dans une vidéo Tiktok relayée par le compte Cerveaux Non Disponibles, l'ambulancier qui a pris en charge le jeune homme estime que "Nanterre va se réveiller ce soir." En colère, il explique qu'il a vu l'adolescent grandir et que sa mère l''a élevé seule et maintenant elle va enterrer son fils".
L'influenceur originaire de Nanterre, Walid Sax, a également réagi au drame. Il regrette qu'un "petit de 17 ans qui était à l'arrêt se soit fait tuer pour un défaut de permis".
Ce jeudi, Kylian Mbappé s'est également exprimé sur les réseaux sociaux.
SOS Racisme demande aux autorités "de faire toute la lumière sur ce drame"
Dans un communiqué, SOS Racismes appelle "les pouvoirs publics à cesser la politique de l'autruche face à la répétition ces drames." L'organisme demande aux autorités de "faire toute la lumière" sur celui-ci.
Enfin, l'association qui lutte contre le racisme estime que "le refus d'obtempérer ne pouvait en aucun cas justifier un tir mortel".