En Île de France, de gauche à droite, nombreux sont les hommes et femmes politiques qui réagissent à la mort de Johnny Hallyday, mercredi 6 décembre 2017. Parfois, en créant la polémique.
Comme une trêve s'installe pour les politiques. Tous, ou presque, réagissent à la mort de Johnny Hallyday. A commencé par le président de la République, Emanuel Macron, qui a tweeté tôt dans la matinée du mercredi 6 décembre "On a tous en nous quelque chose de Johnny Hallyday."
On a tous en nous quelque chose de Johnny Hallyday. Le public de fans et de fidèles qu'il s'était acquis est en larmes. Nous n'oublierons ni son nom, ni sa gueule, ni sa voix. Le voici au panthéon de la chanson où il rejoint les légendes du rock et du blues qu'il aimait tant.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 6 décembre 2017
Anne Hidalgo, maire de Paris, salue elle "son hommage émouvant aux attentats".
Johnny, c'était une icône populaire et un homme débordant de générosité. Ses concerts à Paris, son hommage émouvant aux victimes des attentats de 2015 place de la République : tout cela restera gravé dans ma mémoire. Je pense très fort à Laeticia et aux enfants
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 6 décembre 2017
"Un vide"
Les anciens présidents de la République, François Hollande et Nicolas Sarkozy, tous deux des fans déclarés du chanteur, ont aussi publiés leur message. Le premier déclare ainsi "Chacun se sent un peu seul aujourd’hui", quand le second sur le même registre, affirme que "Johnny va laisser un vide que personne ne pourra jamais combler."
Johnny est parti dans la nuit. Nous aurions tellement aimé le retenir. Chacun se sent un peu seul aujourd’hui. Il avait réussi à se faire aimer de toutes les générations, jusqu’à devenir un élément de notre patrimoine musical national.
— François Hollande (@fhollande) 6 décembre 2017
Il n’est plus mais sa voix est toujours là.
La France est en deuil d’un très grand artiste, de cette voix irremplaçable, de ce talent et d’un répertoire. Johnny va laisser un vide que personne ne pourra jamais combler. - NShttps://t.co/CanNdoH3sq pic.twitter.com/Gg0Ehn5vVs
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 6 décembre 2017
Les chefs de partis ont eux aussi tenus à réagir. "Un monument" pour Christophe Castaner, chef de La République En Marche, "une légende" pour le candidat favori à la présidence des Républicains, Laurent Wauquiez.
Si les monuments s'effacent, ils ne meurent jamais. #JohnnyHallyday vivra dans nos coeurs au rythme d'une douce mélodie ou d'un air de rock, au rythme de nos "souvenirs, souvenirs". pic.twitter.com/mWfWgQQEhJ
— Christophe Castaner (@CCastaner) 6 décembre 2017
"Plus jamais des adieux, rien que des au revoir". Une légende française nous quitte aujourd'hui. Les chansons de #JohnnyHallyday qui ont marqué tant de générations, continueront toujours à nous accompagner.
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 6 décembre 2017
François Bayrou, président du Modem, a lui souligné qu'il avait "réussi à fédérer les sensibilités et les générations." Côté socialiste, un de ses porte-paroles, Razzy Hammadi a tweeté l'une de ses chansons "Retiens la nuit".
#JohnnyHallyday a réussi à fédérer les sensibilités et les générations. Pour un artiste, c’est le suprême accomplissement.
— François Bayrou (@bayrou) 6 décembre 2017
Polémique
Jean-Luc Mélenchon est l'un des rares hommes politiques à ne pas avoir réagi à la mort de Johnny Hallyday. Au sein de la France Insoumise, Alexis Corbière a lui créé la polémique en affirmant dans un tweet, ensuite supprimé "la triste mort de #JohnnyHallyday ne doit pas nous faire oublier le nouveau mauvais coup qu'ils nous préparent (prochaine cible, le SMIC)."
Il a ensuite répondu sur twitter "je n'oublie pas d'autres sujets sociaux" :
Au milieu de la nuit, 30 mn après la triste nouvelle, j'ai rendu hommage. Mais je n'oublie pas d'autres sujets sociaux qui me tiennent à coeur et qui me semblent grâve...suis je le seul ?
— Alexis Corbière (@alexiscorbiere) 6 décembre 2017
Bonne journée à tous.. https://t.co/ZfaEfU0k1Y
Une réponse qui a suscité nombre de réactions, de personnes qui le soutiennent comme d'autres très indignées.
Front national :
Marine Le Pen, présidente du Front national, a elle préféré insister sur sa dimension populaire : "Un chanteur venu du peuple et que le peuple aimait", dit-elle dans un tweet.Le taulier de la chanson française n’est plus. Un chanteur venu du peuple et que le peuple aimait. Hommage à Johnny Hallyday pour sa carrière.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 6 décembre 2017
Une pensée pour sa femme et ses enfants, car si les Français perdent un monument de la chanson, ils perdent un mari et un père. MLP
Un registre qu'utilise aussi son vice-président, Nicolas Bay :
Hommage à #JohnnyHallyday, immense artiste populaire qui nous a tant fait vibrer ! Il restera toujours dans le cœur des Français. pic.twitter.com/TPmcym8K5g
— Nicolas Bay (@nicolasbayfn) 6 décembre 2017