Plusieurs dizaines d'étudiants ont tenté de bloquer les bâtiments de l'Université Paris-X ce lundi 17 décembre. En fin de matinée, la plupart des blocages ont été levés, selon le service de communication de Nanterre.
Le mouvement de contestation contre la hausse des frais d'inscription pour les étudiants non-européens se poursuit ce lundi 17 décembre à l'Université Paris-X.
Alors que la situation était encore confuse sur le nombre de bâtiments bloqués et l'annulation de partiels, le service de communication de Paris-Nanterre dressait la liste des bâtiments accessibles en début de matinée.
Tous les examens se tenant dans la barre (de Rémond à Ramnoux - de A à E) peuvent se tenir ainsi qu'au Ricoeur (L) et Milliat (S).
— Université Paris Nanterre (@UParisNanterre) 17 décembre 2018
Tous les examens ayant lieu dans le Maier (V) sont également maintenus.
— Université Paris Nanterre (@UParisNanterre) 17 décembre 2018
Le bâtiment F bloqué
À 11 h 45, la plupart des bâtiments ont été débloqués, selon les informations du service de communication de l'Université. Toutefois, le bâtiment F, de la faculté de droit, était encore encore bloqué.
Une partie des examens programmés pour ce lundi matin ont du être annulés.
"Comme nous l'avions indiqué la semaine dernière, des huissiers sont venus constater les blocages", ajoute la responsable du service de communication de Paris-Nanterre.
Mise à jour à 13h50 : sur son compte Twitter, l'Université Paris-X annonce que les examens prévus dans le bâtiment Veil qui abrite la faculté de droit se tiendront normalement à partir de 15 heures.
Les examens se déroulant dans le bâtiment Veil (F) pourront se tenir normalement à partir de 15h.
— Université Paris Nanterre (@UParisNanterre) December 17, 2018
Une partie des enseignants mobilisés
Le 14 décembre, le conseil d'administration de l'Université a adopté une motion prévoyant le recours a des huissiers pour constater des éventuels blocages, afin que "toutes les mesures disciplinaires, administratives et judiciaires soient prises en conséquence".
En réaction, une partie des professeurs de l'Université ont signé une pétition intitulée "Non à la criminalisation du mouvement étudiant à l'université Paris Nanterre", appelant le corps enseignant "à protéger lundi matin les étudiant.e.s mobilisé.e.s".