A l'occasion du Disquaire Day, des titres inédits seront proposés à la vente. Des concerts auront lieu dans la capitale.
Ca changera des discours politiques ! Samedi 21 avril, c’est le Disquaire Day, la journée des disquaires, organisée pour la deuxième fois en France.
Iggy Pop, Dionysos, The Clash, Camille, The Cure, David Bowie, Flaming Lips, au total plus de 150 chanteurs, chanteuses et groupes se sont mobilisés pour cette journée.
Le concept est simple : chaque artiste a enregistré des titres inédits, des exclusivités, qui n’existeront qu’en vinyle, 45-tours, 33-tours, 30 ou 25 cm... Des œuvres uniques qui sont ensuite proposées à la vente dans les disquaires participants. Des concerts, des rencontres et des séances de dédicaces seront également proposés dans plusieurs lieux de la capitale.
Redonner vie à ce support qui a perdu toute sa symbolique avec l’arrivée des CD, promouvoir les disquaires indépendants qui ont en partie disparu avec l’apparition du téléchargement et du piratage, tels sont les enjeux du Disquaire Day.
Né aux Etats-Unis et au Royaume-Unis en 2007, sous l’appellation de Record Store Day, le Disquaire Day a très vite séduit d’autres pays comme le Japon, le Canada, l’Italie, les Pays-Bas ou encore l’Allemagne. En France, il a fait son apparition l’année dernière. Organisée par le CALIF, le Club Action des Labels Indépendants Français l’opération plaît de plus en plus. En 2011, une petite centaine de disquaires y avaient participé. Cette année, ils sont 176.
Soirée de clôture du Disquaire Day à la Gaîté Lyrique (3ème arr), 3 bis rue Papin, 75 003 Paris, de 19h30 à 23h30. Entrée sur invitation à retirer uniquement chez une sélection de disquaires. Au programme, Claire Denamur, Jil is Lucky, Hushpuppies, Krazy Baldhead.
3 questions à Philippe Soisson, disquaire à Paris. Est-ce que vous mesurez l’impact du Disquaire Day sur toute l’année ? Non, on ne ressent aucun impact. On a un impact juste le jour-même. Après effectivement ça entraîne, ça intéresse davantage de gens aux disques. Et si nous, disquaires, nous y participons c’est pour être représentés au même titre que les restaurateurs par exemple. Mais c’est une journée incontournable pour nous. Les disquaires choisissent les productions qu’ils vendront dans leur boutique. Comment faîtes-vous votre choix ? En fonction de ce qui pourrait plaire à nos clients et en fonction de ce que nous proposons habituellement dans nos magasins. Comment voyez-vous l'avenir du Disquaire Day ? En proposant plus de sorties de vinyles, plus d’animations musicales, en nous donnant la possibilité de donner des concerts sur les trottoirs près de nos magasins. Après il faudra réfléchir, creuser nos méninges pour trouver d’autres pistes de développement mais pas question pour nous de faire une deuxième Fête de la musique. |