Le député-maire UMP du 16ème arrondissement a estimé que la destruction du Parc des Princes était "improbable".
Pour Claude Goasguen (UMP) l'hypothèse d'une destruction du Parc des Princes est "improbable" et qu'il "ne saurait y avoir de reconstruction d'un stade de 60 000 places", comme le souhaite la direction du Paris-Saint-Germain. Plusieurs hommes politiques réagissent aux projets évoqués par le patron de Quatar Sports Investments, propriétaire du PSG.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, le député-maire M. Goasguen dit d'abord vouloir appeler "chacun à la raison et souligne que le stade du Parc des Princes se trouve dans un tissu urbain dense et résidentiel déjà très fortement impacté par la construction du stade Jean Bouin d'une capacité de 20.000 places". En cas de démolition, hypothèse tout de même improbable au regard des fortes contraintes juridiques pesant sur le site, il ne saurait donc y avoir de reconstruction d'un stade de 60.000 places".
Pour le président du PSG Nasser El Khelaifi plusieurs options sont envisagées pour l’avenir du Parc des Princes "Nous rêvons d'avoir un stade de 60.000 places ici, à l'emplacement du Parc des Princes. C'est notre option N.1. Et pour avoir 60.000 places, il faut détruire le stade Si ce n'est pas possible, nous voulons le rénover, pour avoir 50.000 places. Sinon, il y a d'autres options ".
A propos de la deuxième option avancée par M. El Khelaifi, M. Goasguen estime qu'il "ne pourrait y avoir d'extension au-delà de 50 000 places". Dans ce cadre, il souhaite être associé aux négociations en cours et aux décisions. Une concertation avec les riverains doit aussi être mise en place afin "de prendre en compte et de réduire les nuisances avérées depuis plusieurs décennies les jours de match, que ce soit en termes de stationnement, d'accès au quartier ou de sécurité publique"
Dans la matinée de mercredi, Jean Vuillermoz, adjoint aux sports du maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), avait déjà jugé "impossible" de détruire le Parc des Princes et de reconstruire un nouveau stade à son emplacement.