G.Tron mis en examen et sous contrôle judiciaire

L'ancien ministre Georges Tron est mis en examen pour viols et laissé en liberté sous contrôle judiciaire.

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Suite affaire Georges Tron

Georges Tron est entendu par la police suite à 2 plaintes pour agressions sexuelles et viol portées par 2 anciennes employés de mairie. Ces accusations -révélées en plein affaire DSK- avait conduit le sécrétaire d'Etat à la fonction publique à démissionner de son poste.

"Viols et agressions sexuelles en réunion" et " par personne ayant autorité" c'est le chef de mise en examen pour Georges Tron et son adjointe à la culture, Brigitte Gruel. Ces crimes sont passibles de vingt ans de réclusion criminelle. Tous deux ont été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire.

Selon Me Bertrand Burman, l'un de ses deux avocats, Georges Tron a nié l'intégralité des faits allégués durant ses deux jours de garde à vue à la police judiciaire de Versailles. L'autre avocat de l'ancien ministre et maire de Draveil (Essonne), Me Olivier Schnerb a expliqué la mise en cause de son client par "une cabale" de "l'extrême droite radicale". Selon lui, Georges Tron "est persuadé qu'une cabale a été montée contre lui par l'extrême droite radicale dont les projets immobiliers sont compromis par le Plan local d'urbanisme" décidé par la municipalité de Draveil. L'ancien secrétaire d'Etat à la Fonction publique entretient de longue date un contentieux sur des questions immobilières avec Philippe Olivier, beau-frère de Marine Le Pen et habitant de Draveil. Marine Le Pen de son côté a porté plainte pour diffamation contre Georges Tron.

>Voir ci-contre les réactions des élus et habitants de Draveil par Maud de Bohan et Jean-Yves Blanc

>Voir ci-contre le point sur la mise en examen de G.Tron par Bertrand Lambert.

>Voir ci-contre le reportage d'Isabelle Dupont sur les faits reprochés à G.Tron.

>Voir ci-contre le reportage de Perrine Brami et Jean-Yves Blanc sur le projet immobilier qui oppose Philippe Olivier et Georges Tron à Draveil.

Georges Tron, qui avait démissionné le 29 mai de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique retrouvera son siège de député la semaine prochaine le 29 juin, étape automatique un mois après avoir quitté des fonctions gouvernementales. Le bureau de l'Assemblée Nationale devra se réunir pour lever ou non son immunité parlementaire. S’il conserve son immunité, le contrôle judiciaire ne pourra plus s’appliquer. Un juge peut convoquer un parlementaire dans le cadre d'une instruction et le mettre en examen. En revanche,il doit obtenir l'autorisation du Bureau de l'assemblée parlementaire pour le mettre en détention ou sous contrôle judiciaire pendant la durée de l'instruction. En pratique,le bureau de l'Assemblée nationale ou du Sénat fournit assez souvent cette autorisation au juge qui la demande.

Le parquet d'Evry a ouvert fin mai une enquête préliminaire à la suite de la plainte le 25 mai de deux anciennes employées municipales de Draveil, âgées de 34 et 36 ans, accusant Georges Tron de viol et d'agression sexuelle.

Selon une source proche du dossier, Georges Tron devrait être prochainement confronté à ces plaignantes, ainsi qu'au témoignage d'une ancienne collaboratrice, laquelle n'a toutefois pas porté plainte.

Selon une source proche de l'enquête, durant sa garde à vue, Georges Tron a été interrogé sur plusieurs témoignages, dont plusieurs tendaient à donner du poids aux accusations des plaignantes.

Rappel des faits: Deux anciennes employées municipales de Draveil, dans l'Essonne, accusent le maire UMP de la ville et ancien secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron, de «harcèlement sexuel». Les deux jeunes femmes ont porté plainte. Georges Tronc dément catégoriquement.
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