Les jeunes femmes en grève et la direction sont parvenus in extremis à un accord sur la revalorisation des salaires
Un accord a été trouvé entre les danseuses et la direction du cabaret.
Lors d'une réunion jeudi en fin de journée, les représentants des 18 danseuses concernées et la direction ont abouti à un accord sur une augmentation de 15% assortie de "flexibilité sur les opérations de promotion", a indiqué Philippe Lhomme, un des propriétaires du cabaret, sans préciser davantage ces dispositions.
Les danseuses du Crazy Horse avaient entamé mardi une grève pour obtenir une rémunération à la hauteur de leur prestation. Après deux jours d'annulations successives, le spectacle "Feu" a pu être maintenu ce jeudi soir.
C'est la première fois que le Crazy Horse affrontait un mouvement social.
Crée en 1951 par Alain Bernardin, le Crazy Horse se démarque des cabarets à plumes de la capitale en habillant les corps de ses danseuses par des projections de motifs (zébrures, pois...) et en faisant appel à des personnalités tels que Arielle Dombasle, Dita von Teese ou Clotilde Courau. Il a été racheté en 2005 par des investisseurs belges, Philippe Lhomme et Yannick Kalantarian, personnalités du spectacle et des médias.