Après l'effondrement qui a fait un mort et de nombreux blessés, la question est soulevée.
Le maire PCF de Stains évoque un local "pas fait pour ce genre de manifestations".
Le Conseil national des Evangéliques de France (CNEF) parle d'un bâtiment qui "n'était pas aux normes de sécurité".
Le maire PCF de Stains (Seine-Saint-Denis) Michel Beaumale a indiqué dimanche que le local dont un plancher s'est effondré, provoquant la mort d'un enfant, "n'était pas fait pour ce genre de manifestations" mais que des travaux y avaient été effectués. "Il y a un dossier sur ce lieu de culte à la mairie. Il me semble que le propriétaire avait fait des travaux", a dit M. Beaumale dans un entretien téléphonique avec l'AFP. "Il y a un problème dans la mesure où il s'agit de locaux qui n'étaient pas faits pour ce genre de manifestations", a-t-il ajouté. L'élu n'a pas pu donner plus de précisions sur ces travaux, n'ayant pas encore consulté le dossier dimanche en fin d'après-midi.
Selon le préfet, Christian Lambert, entre 100 et 150 personnes se trouvaient dimanche dans ce local, utilisé par une église évangélique spontanée, lorsqu'une partie du premier étage s'est effondré.
"Le préfet m'a dit que la commission de sécurité était passée. Maintenant la question est de savoir combien de personnes étaient à l'étage", a déclaré de son côté la députée PCF de la criconscription, Marie-Georges Buffet. "Il faudra que toute la lumière soit faite mais pour l'heure la place est à l'émotion. Il faut laisser l'enquête se poursuivre", a ajouté l'élue jointe au téléphone par l'AFP.
De son côté, le Conseil national des Evangéliques de France (CNEF) avait jugé que le local "n'était pas aux normes de sécurité" et avait refusé pour cette raison de l'intégrer. Le pasteur évangélique Thierry le Gall, responsable de la communication du CNEF, a indiqué à l'AFP que "le local n'était pas du tout adapté pour recevoir plus d'une centaine de personnes", ce qu'a également confirmé le directeur du Conseil national des Evangéliques, Clément Diedrichs.