Vainqueur d'Ajaccio 4-1 hier soir au Parc des Princes, le PSG retrouve son fauteuil de leader.
Vainqueur d'Ajaccio 4-1 hier soir au Parc des Princes, le PSG retrouve son fauteuil de leader.
Carlo Ancelotti peut être fier de son équipe, les Parisiens se sont imposés dimanche au Parc des Prince face à Ajaccio 4 buts à 1. Ils reprennent ainsi la tête de la Ligue 1.
Le PSG, toujours en proie au doute défensivement, s'est appuyé sur ses qualités
offensives et son sens aigu du finish pour battre Ajaccio (4-1) et ainsi reprendre
la tête de la L1 à Montpellier, dimanche lors de la 26e journée.
Une semaine après avoir abandonné la première place aux Héraultais, les Parisiens,
lancés sur l'autoroute du titre, ont effectué un chassé-croisé en tête, Montpellier
ayant calé à Dijon (1-1) samedi.
Organisée en 4-2-3-1, comme à Lyon samedi dernier (4-4), l'équipe d'Ancelotti
s'est certes encore montrée peu rigoureuse. L'entraîneur italien, déjà refroidi
par la fine pluie, a paru à certains moments glacé par le manque de maîtrise de
ses hommes.
Mais le PSG a en revanche animé le match, inscrivant quatre buts, dont deux dans les cinq dernières minutes, qui lui permettent de repasser la marche avant, après trois nuls consécutifs.
Les Corses replongent pour leur part dans la zone de relégation. Vaillants, ils
peuvent regretter de ne pas avoir mieux exploité leurs temps forts qui leur auraient
permis de laisser les Parisiens sur le bas-côté.
A l'image de ce centre dévié de Bouhours sur le poteau de Sirigu (8), les débuts
de chaque période ont en effet été à l'avantage des insulaires.
Mais ils n'ont pu accentuer suffisamment la pression sur la charnière Sakho-Alex,
qui cherche ses repères. Surtout que match après match, l'international français
affiche de plus en plus de failles...
En revanche, le PSG a retrouvé le Pastore et le Hoarau qu'il connaît.
L'Argentin, par deux fulgurances, a offert l'ouverture du score au PSG
(27) puis un but splendide à Menez dans la foulée (29). Le Réunionnais, déjà auteur
de trois buts contre Montpellier et Lyon, a, lui, réussi à inscrire sa quatrième
réalisation en fin de match (86) après avoir fait le plus souvent briller Ochoa.
Nene, le troisième agitateur parisien, n'a pas été en reste. Après avoir délivré
la passe décisive du 3e but et frappé deux fois les montants (11, 71), il a inscrit
son 13e but de la saison dans le temps additionnel, bien servi par Chantôme.
Les Corses ont donc réussi à faire douter leurs adversaires en insistant sur l'un
de leurs pêchés mignons: les coups de pied arrêtés. Un coup franc plein axe mal
renvoyé malgré une parade pleine de classe de Sirigu a en effet permis à Poulard
de sauver l'honneur (42).
Ajaccio, qui restait peut-être sur le doux souvenir de son unique victoire au
Parc lors de sa dernière venue en 2006 (4-2), ne doit pas oublier toutes les bonnes
choses montrées depuis janvier. Mais les Corses seraient aussi inspirés d'évacuer
leur frustration dès la semaine prochaine pour la réception de Marseille.