Après son match nul (1-1) face à Bordeaux, le PSG a dû céder sa place de leader à Montpellier, vainqueur samedi.
Le PSG, tenu en échec 1-1 dimanche au Parc des Princes par une équipe de Bordeaux pourtant sans grande ambition, n'est pas passé loin de la catastrophe et a laissé les commandes du championnat à Montpellier, confirmant sa mauvaise passe à neuf journées du but.
Samedi, Montpellier avait lancé le sprint final de l'arrière, en s'imposant 1-0 face à Saint-Etienne. Dimanche, le Paris SG a eu toutes les peines du monde à répondre à l'accélération de son rival, qui récupère d'ailleurs la première place du championnat grâce à une meilleure différence de buts(+26 pour Montpellier, +23 pour Paris).
L'équipe parisienne a encore inquiété dimanche et ne donne plus depuis maintenant plusieurs semaines l'image d'un champion en puissance.
Très faibles la semaine dernière à Caen (2-2), battus mercredi au Parc par Lyon en Coupe de France (3-1), les Parisiens n'ont encore rien montré ou presque dimanche lors d'une indigente première période, conclue sous les sifflets.
Au cours de ces 45 premières minutes terriblement brouillonnes, on aura vu, outre les chaussures orange fluo de Hoarau, une bonne occasion de chaque côté, avec une tête d'Alex à côté sur un coup franc de Nene (29) puis un excellent arrêt de Sirigu sur une frappe de près de Plasil (30), qui valait au gardien italien l'ovation du Parc.
Déchets techniques et défense poreuse
Comme souvent, les Parisiens ont été meilleurs en deuxième période, et plus dangereux, avec une frappe de Sissoko superbement écartée par Carrasso (48), qui bloquait aussi un coup franc de Nene (66).
Mais face à des Bordelais bien organisés mais assez inoffensifs devant, ils trouvaient tout de même le temps d'une première grosse frayeur avec une frappe sur la barre signée Plasil, sur laquelle Sirigu était battu (73). Quelques minutes pluis tard, Bordeaux ouvrait la marque par Diabaté, servi par Maurice-Belay au bout d'une action lancée par Obraniak (77). Paris, a eu le mérite d'égaliser immédiatement, Hoarau profitant d'une inspiration magnifique de Bodmer pour tromper Carrasso (81).
Au total, les défauts parisiens restent les mêmes d'une semaine à l'autre, entre un impact physique insuffisant (même si le retour de Sissoko a fait du bien), une ligne directrice collective qu'on peine toujours à lire et une défense trop poreuse (14 buts encaissés en sept matches désormais).
Dimanche, les joueurs de Carlo Ancelotti y ont ajouté un déchet technique invraisemblable au milieu de terrain.
Offensivement, les Parisiens ont en plus eu toutes les peines du monde à se dépêtrer de la défense à cinq de Bordeaux, comme cela avait déjà été le cas avec celle de Nancy, reparti du Parc avec une victoire le 20 novembre dernier (1-0).
Le PSG ira la semaine prochaine en Lorraine, il sait déjà à quoi s'attendre. Ensuite, ce sera au tour de l'OM de venir au Parc.