5 collégiens sont suspectés d'agressions sexuelles sur une collégienne. 2 filles auraient joué les rabatteuses.
Viol présumé d'une collégienne.
5 collégiens de Saint-Denis sont suspectés d'agressions sexuelles sur une collégienne. 2 filles auraient joué les rabatteuses. 6 d'entre-eux ont été placés en détention.
7 collégiens, dont 5 garçons de 14 à 16 ans et deux filles ont été interpellés et mis en examen jeudi pour « viols en réunions » et « complicités de viols en réunion ». Ils auraient abusé à deux reprises d’une adolescente de 13 ans. 6 des 7 élèves ont été placés en détention.
Les collégiens, inconnus des services de police, sont suspectés d’avoir violé à 2 reprises une de leur camarade, également élève au collège Garcia Lorca, dans le quartier du Franc-Moisin à Saint-Denis.
Les faits ne se sont pas déroulés dans le collège. Mais suite à des rumeurs, l'équipe éducative a alerté la police en effectuant un signalement. C'est un surveillant de l'établissement qui, après avoir entendu une rumeur sur une vidéo de "tournante", a alerté la direction du collège, laquelle a contacté le parquet.
La police est parvenue à remonter la piste, grâce, notamment à l’exploitation de pages Facebook.
Lors de leurs auditions, les collégiens auraient partiellement reconnus les faits. Ils ont tous été placés en détention sauf une jeune fille placée dans un foyer.
La victime, traumatisée, s'est vue prescrire trente jours d'incapacité totale de travail.
Au collège un accompagnement psychologique a été mis en place afin de l'aider à parler des faits avec les élèves, a expliqué à Marc Bablet, directeur académique adjoint en Seine-Saint-Denis.
"La question du respect se pose beaucoup, mais aussi la façon dont on parle de
choses graves, de la victime", a-t-il dit. A la rentrée prochaine, un travail de prévention doit également être mené. "S'il se passe des choses comme ça, on peut craindre que ça se reproduise, donc il faut travailler sur la représentation de la sexualité", a expliqué M. Bablet.
"C'est un fait grave et rare, heureusement, mais ça existe", a-t-il souligné, estimant que "ces incidents peuvent aussi se produire dans les beaux quartiers".
Voir le reportage de Laurence Barbry et Yves Dewulf