Une fusillade à Gonesse fait un mort et un blessé à Gonesse.
Un jeune homme âgé de 21 ans a été tué dans une fusillade ce lundi à Gonesse (Val-d'Oise) et un autre de 22 ans blessé. Le mode opératoire fait penser à un règlement de comptes.
Il était un peu plus de 21 heures ce lundi lorsque deux hommes casqués ont ouvert le feu dans un hall d’immeuble à Gonesse, tuant un jeune homme et blessant un autre.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le drame a eu lieu dans un immeuble du square des Sports, dans la cité de la Fauconnière . Deux individus casqués et armés ont fait irruption à bord d'un véhicule volé, avant de tirer sur les deux jeunes hommes. Le véhicule a été retrouvé un peu plus tard dans un bâtiment situé dans le quartier des Marronniers, à proximité, a indiqué Stéphane Baille du Syndicat Alliance du Val-d'Oise.
La victime, un jeune homme de 21 ans, a été blessée à la jambe et mortellement touchée à la poitrine. L’autre jeune, qui se trouvait en sa compagnie, a été touché à la fesse et au ventre, mais ses jours ne sont pas en danger.
Des impacts de balle ont par ailleurs été découverts dans un square situé à proximité, sans faire de victime. "Les faits se sont déroulés en deux endroits. Il semble que les agresseurs étaient munis d'un fusil à pompe et d'une autre arme à feu, puisqu’on a retrouvé des douilles différentes", a détaillé Stéphane Baille.
De nombreux trafics de stupéfiants à
Selon des sources proches de l’enquête, le mode opératoire renvoie à un règlement de comptes, les deux victimes étant connues des services de police pour "différents faits de délinquance", dont le trafic de stupéfiants.
Dans un communiqué, le maire de Gonesse, Jean-Pierre Blazy (PS), a déploré "qu'il faille en arriver à de telles extrémités pour que de réelles mesures soient prises par la police et la justice". Le maire a précisé que "ces deux adresses étaient connues comme lieux réguliers de vente de produits stupéfiants", assurant que "la ville de Gonesse avait alerté à de nombreuses reprises" les autorités policières et judiciaires "afin que des mesures efficaces soient prises pour démanteler ces trafics".
"Depuis 10 ans, les effectifs de police nationale ont diminué sur notre territoire", a ajouté M. Blazy, regrettant le fait que les "moyens humains et matériels" ne soient pas "à la hauteur des objectifs".
L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Versailles.