Une centaine de chauffeurs VTC se sont rassemblés en début d'après-midi devant les locaux de Chauffeur privé à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Ils reprochent aux plateformes numériques leurs pratiques tarifaires au rabais.
"Je veux vivre dignement", "Je ne suis pas un esclave mais un entrepreneur"...les chauffeurs en ont ras-le-bol. Cet après-midi, ils étaient une centaine rassemblés autour d'un barbecue à Issy-les-Moulineaux. Ils dénoncent les pratiques des plateformes comme Chauffeur privé, LeCab et Uber, qui les obligent notamment à leur reverser une importante commission mais fixent les tarifs des courses à des taux horaires très bas alors qu'ils ont théoriquement un statut d'indépendant.Une colère résumée par Sayah Baaroun du suyndicat UNSA :
Ca fait deux ans qu'on pose une question: on est des patrons ou des salariés? Si on est des patrons, c'est nous qui gérons le tarif, les forfaits, le matériel, les sanctions. Si c'est une plateforme qui décide de tout pour nous, nous sommes ses salariés.
Selon lui, une dizaine de dossiers de chauffeurs VTC attaquant les plateformes seront déposés dès vendredi aux prud'hommes pour tenter d'obtenir la requalification de leurs contrats de partenariat en contrats de travail. Ce sera à la justice de trancher.