Ce vendredi matin, une manifestation était organisée pour protester contre des violences policières sur un lycéen de Bergson. D'après notre journaliste sur place, des incidents ont éclaté devant le commissariat du 10e arrondissement.
La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux, elle montre un jeune à terre, relevé par un policier qui crie "lève toi !". Alors qu'il est en train de se relever, tenu par deux policiers, un des fonctionnaires lui assène un coup de poing violent.Cette vidéo aurait été tournée jeudi matin près du lycée parisien Henri-Bergson, dans le 19e arrondissement de Paris, en marge de la manifestation des lycéens et étudiants contre le projet de loi travail .
Ce vendredi matin, une manifestation était organisée pour protester contre ces violences, qui font l’objet d’une enquête de l’IGPN, la police des polices, et du parquet. Les manifestants se sont rassemblés devant le lycée Bergson avant de se diriger vers le métro Jaurès. D'après notre journaliste sur place des incidents ont éclaté près du commissariat du 10e arrondissement, les manifestants ont jeté des détritus sur la facade du batiment.
► VIDEO rassemblement de lycéens ce matin contre les violences policières
Le commissariat du 19e a été la cible de jets de pierres
Une bande de jeunes a jeté des pierres contre le commissariat du XIXe, brisant plusieurs vitres, alors que les policiers étaient retranchés à l'intérieur, et ont taguer sur la façade "Mort aux flics", a constaté un journaliste de l'AFP. Le commissariat a fermé après ces incidents, précise une source policière.La vidéo montre un policier frappant un lycéen
Jeudi, le préfet de police a saisie l'inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices. Le parquet de Paris a aussi ouvert une enquête judiciaire, confiée à l'IGPN, pour violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique. Le lycéen, âgé de 15 ans a été auditionné jeudi. Le fonctionnaire de police sera auditionné vendredi après-midi.Vendredi, la maire de Paris Anne Hidalgo, a lancé un "appel à l'apaisement", prenant acte de "l'émoi légitime qu'a suscité dans la jeunesse cette agression", tout en demandant "que les policiers, qui travaillent à notre sécurité dans un contexte difficile, soient pleinement respectés".