Durant la période des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le service de statistiques du ministère de l'Intérieur publie chaque semaine un rapport. Si les policiers et les gendarmes, en nombre dans la capitale, sont cibles de violences, les vols dans les transports en commun diminuent.
Selon les chiffres du Service de statistiques du ministère de l'Intérieur (SSMSI), les outrages ou violences sur les policiers et gendarmes autour des sites olympiques en Île-de-France ont bondi de 20%, entre le 15 et le 21 juillet, par rapport à la semaine précédente. Cette hausse concerne principalement les zones des JO en Île-de-France, alors qu'elle est en baisse au niveau national avec -6%.
Les vols violents ont progressé de 12% en zone olympique en Île-de-France, contre 5% en France, tout comme les coups et blessures volontaires sur personne de 15 ans ou plus, hors cadre familial (+16% contre -1% dans tout le pays).
?Première édition du Tableau de suivi statistique hebdomadaire de la délinquance enregistrée pendant les JOP 2024 (#SSMSI) : https://t.co/YMizfprxCF pic.twitter.com/KyYikuTgpi
— Interstats (@Interieur_stats) July 25, 2024
Des baisses notables dans les zones JO
Concernant les vols sans violence dans les transports en commun, ils ont quant à eux diminué pour la deuxième semaine consécutive en zone olympique francilienne, en baisse de 3% après un recul de 9% la semaine précédente.
Les destructions et dégradations volontaires reculent significativement (-15%) par rapport à la semaine précédente en zone olympique en Île-de-France, en baisse de 4% sur le territoire national.
→ À lire aussi : JO de Paris 2024 : encore "200 à 300 personnels à faire embaucher" pour assurer la sécurité à cinq jours de la cérémonie d'ouverture
Les mis en cause pour usage de stupéfiants sont stables du 15 au 21 juillet par rapport à la semaine de référence (du 1er au 7 juillet) en France et diminuent en zone JO en Île-de-France (-5%), alors que leur nombre progresse en zone JO en province (+16%).
Le SSMSI précise cependant que les indicateurs proposés sont issus de l'exploitation de données hebdomadaires, et sont donc plus fragiles que ceux haboituellement diffusés sur ces mêmes thématiques. En cause notamment : les dépôts de plainte ne se font pas toujours immédiatement après la commission des faits. Ils pourraient ainsi être révisés ultérieurement selon l'organisme.