La remise de Salah Abdeslam à la France "pas remise en cause"

Le parquet fédéral belge avait indiqué qu'il était "beaucoup trop tôt" pour se prononcer sur une date de remise à la France de Salah Abdeslam, suspect-clé des attentats de Paris, en novembre 2015. Un transfèrement toutefois "pas remis en cause" selon le Garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas.

Salah Abdeslam sera bien remis en à la France, mais à une date pour l'heure indéterminée. Le parquet fédéral belge a indiqué qu'il était "beaucoup trop tôt" pour se prononcer sur une date de remise du suspect-clé des attentats de Paris de novembre 2015, à la France.

L'avocat de Salah Abdeslam avait affirmé jeudi que ce dernier ne serait pas remis à la France "avant plusieurs semaines", la justice belge souhaitant l'entendre dans l'enquête sur une fusillade survenue à Bruxelles, trois jours avant son arrestation.

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L'un des avocats de Salah Abdeslam, Cédric Moisse, avait indiqué fin mars que le suspect avait avait "donné son consenetment au procureur fédéral", pour un transfèrement vers la France.

Sur le principe, "pas de remise en cause"

Le maintien en détention de Salah Abdeslam en Belgique "suspend (sa) remise" à la France "mais n'en remet pas en cause le principe", a précisé vendredi le Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas dans un communiqué.


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