Le PSG furieux de voir son maillot détourné dans un clip de la chanteuse M.I.A

La chanteuse M.I.A apparait dans le clip de la chanson "Borders" vêtue par moments d'un maillot du PSG où le logo du sponsor Fly Emirates est devenu Fly Pirates. Le club n'a guère apprécié ce qu'il considère comme "une atteinte à [son] image" et exige des compensations.

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Le maillot modifié du Paris-Saint-Germain porté par la chanteuse M.I.A dans le clip de la chanson "Borders" n'est pas du tout du goût du club de la capitale. Les avocats du PSG estiment que l'artiste a "utilisé la popularité et réputation [du club]", porte "préjudice à son image" et demandent compensation.

Une chanson sur les migrants à l'origine de l'affaire

Le titre "Borders" aborde la question des migrants qui traversent la Méditerranée. Et il se montre assez critique sur la question des frontières et le traitement réservé aux migrants, mettant notamment en scène les murs et barrières renforcés de barbelés destinés à les repousser.

A deux courtes reprises, on peut voir M.I.A vêtue d'un maillot du PSG légèrement modifié. A la place du logo de la compagnie aérienne des Emirats-Arabes-Unis "Fly Emirates" qui sponsorise le club, on peut y lire "Fly Pirates". Ce clip constitue également une vive critique à l'égard du Qatar, pays censé accueillir la Coupe du monde de football en 2022, où plus d'un milliers de travailleurs immigrés sont morts sur les chantiers des futurs stades qui se déroulent selon plusieurs enquêtes dans des conditions proches de l'esclavage.

"Compensez-nous pour les torts infligés"

Si cette chanson a été reçue avec enthousiasme par les fans de l'artiste, les avocats du Paris-Saint-Germain ne sont pas du même avis. Dans une mise en demeure adressée à Universal Music qui produit M.I.A, que la chanteuse a depuis publiée en ligne, le club détaille sur quatre pages les griefs qu'ils reprochent à l'artiste.
Se disant "surpris" d'être associé à la dénonciation véhiculée par le clip, le club met en avant l'action humanitaire de sa fondation, avant de contre-attaquer. Le club qui se décrit dans cette lettre comme étant "l'un des cinq clubs européens les plus importants" détaille sa popularité sur les réseaux sociaux et son "palmarès impressionnant" qui auraient attiré les sponsors pour accuser la chanteuse d'avoir volontairement cherché à en profiter pour augmenter sa propre audience.

Le PSG considère que cette utilisation de la "considérable réputation" du club est "une source de préjudice économique et de préjudice à [son] image". Il exige que "toute image montrant le maillot du Paris-Saint-Germain cesse d'être diffusée", que "la marque ne soit plus utilisée sans autorisation d'aucune manière que ce soit", et enfin "compensation pour les torts infligés".

La réponse de l'artiste est sans équivoque :



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