Les débats se poursuivent ce mercredi au procès de Georges Tron et de son ancienne adjointe à la Mairie de Draveil. Tous les deux sont jugés pour viols et agressions sexuelles en réunion. Aujourd'hui c'est, Eva Loubrieu, l'une des principales plaignantes, qui donne son témoignage.
Le premier édile est jugé depuis le 23 octobre et jusqu’au 16 novembre, aux côtés de Brigitte Gruel, son ancienne adjointe à la culture pour des viols et agressions sexuelles qu’il aurait commis en marge de séances de réflexologie plantaire. Une médecine douce dont il est un fervent défenseur. En décembre 2017, le procès avait été renvoyé après de nombreux incidents d’audience.
Reprise des auditions ce mercredi dans le procès de Georges Tron et de Brigitte Gruel pour viols et agressions sexuelles. Ce matin, c’est la seconde plaignante qui est entendue, Eva Loubrieu. Elle a été employée à la mairie de Draveil entre 2006 et 2009.
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E. Loubrieu a tenu faire une déclaration avant le début de l'audience et expliquer la souffrance qu'elle a enduré depuis de nombreuses années.
«Beaucoup de choses ont été dites à mon encontre. Humiliantes, blessantes. Je suis la car j’ai eu le malheur de rencontrer Georges Tron et B. Gruel. Ensuite, pendant des années la seule chose qui m’habitait était une souffrance indicible avec des désirs de mort constants».
Eva Loubrieu raconte que c’était un devoir de se joindre dans sa plainte contre Georges #tron à Virginie Ettel (l’autre plaignante) car « peut-être que d’autres femmes allaient subir ça et ne pas se rater ». (E. Loubrieu comme V. Ettel ont fait plusieurs tentatives de suicide).
— Aude Blacher (@audeblacher) 7 novembre 2018
Eva Loubrieu raconte que c’était un devoir de se joindre dans sa plainte contre Georges tron à Virginie Ettel (l’autre plaignante) car « peut-être que d’autres femmes allaient subir ça et ne pas se rater ». E. Loubrieu comme V. Ettel ont fait plusieurs tentatives de suicide.
Eva Loubrieu : « Je ne pensais pas qu’aussi rapidement après mon départ de la mairie de Draveil, d’autres choses allaient se produire et d’autres personnes allaient les subir. » #tron
— Aude Blacher (@audeblacher) 7 novembre 2018
Le procès se termine le 16 novembre. Les jurés ont encore une semaine pour se faire leur propre idée.