Le policier mis en cause dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux pour avoir frappé un lycéen "reconnaît avoir usé à tort d'une force disproportionnée", selon un rapport de l'IGPN, affirme Libération. Les faits remontent au 24 mars dernier, en marge d'une manifestation contre la loi Travail.
Le policier avait été mis en cause dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux. On l'y voyait frapper un lycéen, aux abords du lycée Bergson, dans le 19ème arrondissement, en marge d'une manifestation contre le projet de loi Travail, le 24 mars dernier. Selon le quotidien Libération, qui a eu accès au rapport de l'Inspection générale de la police nationale, l'agent de police "reconnaît avoir usé à tort d'une force disproportionnée".
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"Trop tard pour s'arrêter"
Dans le rapport de l'IGPN, le policier explique avoir voulu viser le plexus. "Lorsque mon bras s'est lancé, la tête s'est baissée et c'était trop tard pour s'arrêter", explique-t-il. Après les faits, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'était dit "choqué" et avait saisi l'IGPN.Poursuivi pour des violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique ayant causé une ITT de six jours, le policier doit être jugé le 10 novembre. Les faits sont passibles de trois ans de prison.