Les médecins entament, ce samedi 3 octobre, un nouveau mouvement de grève, en fermant leur cabinet jusqu'au mardi 6 octobre, pour demander le retrait du projet de loi santé. Mais la prise en charge des patients devrait être assurée, éventuellement via des réquisitions de médecins.
La quasi-totalité des organisations de médecins libéraux ont appelé à la fermeture des cabinets du samedi au mardi 6 octobre, mais la prise en charge des patients devrait être assurée.
Des manifestations sont prévues au cours des prochains jours. En région parisienne, une trentaine de voitures sont attendues samedi midi pour une opération escargot à partir de Cergy. Le cortège doit rejoindre dans l'après-midi l'hôpital Cochin, à Paris, où est prévue une réunion entre les syndicats et les Collectifs pour l'organisation et la défense du territoire de santé (COTDS) qui rassemblent des médecins libéraux, "la plupart non syndiqués".
Les grévistes opposés à la généralisation du tiers payant (dispense d'avance de frais ) d'ici à 2017, demandent le retrait du projet de loi. Ils dénoncent également une "étatisation de la santé" et la mise en péril, selon eux, de l'exercice libéral.
Le mouvement, à l'initiative, ce samedi, du Syndicat des médecins libéraux (SML), de la Fédération des médecins de France (FMF) et du Bloc (chirurgiens). doit retrouver, lundi, un appel à la grève lancé par MG France, principal syndicat de généralistes. L'action doit durer jusqu'à mardi, date du vote de la loi au sénat, avant son retour à l'Assemblée nationale.