L’institut explique que cette hausse de la démographie « résulte exclusivement d’un fort excédent des naissances sur les décès », « la région enregistrant davantage de départs que d’arrivées » : « Le solde migratoire apparent est toujours déficitaire : il tire l’évolution de la population à la baisse ».
Paris, une capitale de moins en moins attractive
Paris est le seul département francilien à ne pas voir sa population augmenter, « du fait d'un déficit migratoire accru et d’une moindre natalité ». La capitale perd en effet 11 000 habitants par an en moyenne, « alors qu’elle en gagnait presque 10 000 entre 2007 et 2012 ». Selon l’Insee, Paris fait face au « plus fort déficit migratoire apparent de tous les départements français ».INFOGRAPHIE. L'évolution de la démographie francilienne, département par département ►Le dynamisme démographique de la région est en fait porté par la Seine-Saint-Denis et l’Essonne. « La Seine-Saint-Denis, devenue en 2016 le département francilien le plus peuplé après Paris, progresse toujours » avec 17 000 habitants supplémentaires en moyenne par an selon l’Institut, « grâce à un excédent naturel très élevé, le plus important de France ».
Le rythme de croissance de la population a doublé en Seine-Saint-Denis par rapport à 2007-2012
« Le déficit migratoire apparent s’est très nettement réduit par rapport à la période précédente, explique l’Insee. Par conséquent, son rythme de croissance a doublé entre les périodes 2007-2012 et 2012-2017, passant de + 0,5 % à + 1,1 %. »Pour rappel, entre 2007 et 2012, les départements qui avaient le plus contribué à la croissance démographique en Île-de-France étaient la Seine-et-Marne et Paris.