Le sénateur écologiste de l'Essonne Jean-Vincent Placé a été victime d'une violente agression, à Paris, dans la nuit de samedi à dimanche. L'ancien secrétaire d'Etat chargé de la Réforme de l'Etat et de la simplification a indiqué qu'il réfléchissait à "arrêter" la politique.
Une agression qui pourrait marquer un tournant dans sa vie politique. Le sénateur de l'Essonne Jean-Vincent Placé a indiqué mardi soir que la violente agression dont il a été victime le week-end dernier le poussait à "réfléchir à arrêter" la politique.
Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche. Trois individus s'en sont pris à l'élu écologiste, le frappant, lui volant son téléphone portable, sa montre et sa carte bleue. Blessé au dos, Jean-Vincent Placé a précisé avoir eu la lèvre fendue et une dent cassée lors de cette attaque. Il s'est vu prescrire une incapacité totale de travail de six jours. L'élu écologiste a déposé une plainte.
Les sénatoriales en question
"J'aime beaucoup la politique mais cette agression me fait réfléchir à arrêter", a-t-il déclaré à l'AFP. Sénateur de l'Essonne de 2011 à 2016, Jean-Vincent Placé a intégré le gouvernement de Manuel Valls cette année-là comme secrétaire d'Etat chargé de la Réforme de l'Etat et de la simplification.Depuis juin dernier, il est redevenu sénateur de l'Essonne, son fauteuil étant remis en jeu lors des prochaines élections sénatoriales du 24 septembre. "Ma réflexion est très avancée", a indiqué Jean-Vincent Placé.