Quatre personnes ont été placées en garde à vue parmi les soixante-treize interpellées lundi sur les Champs-Elysées à Paris pendant la cérémonie du 11 Novembre, les autres ayant été relâchées après vérification de leur identité. Les gardes à vue se poursuivaient lundi dans la soirée.
Les personnes interpellées s'étaient rassemblées lundi en fin de matinée à l'appel "du Printemps français et de groupes d'extrême droite, dont le Renouveau français", a déclaré la Préfecture de police de Paris (PP). Certains membres du Renouveau français faisaient partie des interpellés. Ces interpellations avaient été effectuées pour "manifestation non déclarée" et certaines pour "violences volontaires contre les forces de l'ordre".
"Quatre personnes ont été placées en garde à vue: un leader du Printemps français pour organisation de manifestation non autorisée, deux personnes pour violences volontaires envers les forces de l'ordre et une pour port d'arme prohibée", a détaillé une source policière. "Ce sont les manifestants les plus virulents qui ont été arrêtés. Quand il n'y a pas d'organisateur déclaré, on procède à l'arrestation du groupe car tous les participants sont présumés être les organisateurs", a expliqué une source policière, ajoutant que "c'était la manière habituelle de procéder".
Parmi les interpellés, se trouvait une minorité de "bonnets rouges", soutenant le mouvement breton contre l'écotaxe, selon la Préfecture de police de Paris.