Les transports de surface ne circuleront que jusqu'à 22h en Île-de-France les jeudi 13 et vendredi 14 juillet. En revanche, les métros et RER circuleront normalement.
Face au risque de fortes tensions en Île-de-France, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a indiqué que des discussions doivent également être engagées avec Île-de-France Mobilités (IDFM) pour que les bus et les tramways s'arrêtent de circuler à "21h ou 22h".
IDFM, l'autorité régulatrice des transports en Île-de-France, a annoncé ce jeudi que les transports de surface s'arrêteraient à 22h les deux jours.
Important dispositif policier
Par ailleurs, la préfecture de police de Paris a précisé que 10 000 membres des forces de l'ordre seront déployés dans la capitale où un concert est prévu au Trocadéro ainsi que le traditionnel feu d'artifice sur le Champs de Mars, et les départements de la petite couronne.
"Il s'agit de garantir une sécurité maximale pour que nos concitoyens profitent de la fête sans subir les désagréments de quelques délinquants et une grande fermeté à l'endroit de ceux qui voudraient gâcher ces nuits de festivité nationale avec une consigne d'arrestation systématique, comme je l'avais donnée" lors des nuits d'émeutes, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
Feux d'artifice annulés dans certaines communes
Les autorités veulent également faire respecter le décret interdisant la vente des mortiers d'artifice, dont "150 000" exemplaires ont été saisis depuis le 27 juin, a annoncé M. Darmanin.
Enfin, les manifestations "liées aux émeutes", selon M. Darmanin, comme celle qu'a voulu organiser samedi dernier le Comité Adama Traoré pour dénoncer les violences policières, pourront être interdites à la demande des préfets jusqu'au 15 juillet.
Plusieurs communes, notamment en Île-de-France (Nanterre, Gennevilliers, Sartrouville ou Savigny-sur-Orge) et dans le Nord (en particulier Roubaix et Mons-en-Barœul), ont fait le choix d'annuler leur feu d'artifice, voire la totalité des festivités prévues pour la Fête nationale.
En 2022, 807 personnes avaient été interpellées lors des incidents survenus dans tout le pays en marge des festivités du 14-Juillet, 749 véhicules brûlés et 55 membres des forces de l'ordre blessés, selon des chiffres donnés par le ministère de l'Intérieur.