Dans une ambiance bon enfant, environ 40 000 manifestants ont défilé à Paris pour protester contre la politique du président, un an après son arrivée au pouvoir.
« La fête à Macron » a beau avoir été encadrée 2 000 policiers et gendarmes, quatre jours après les violences survenues au cours du 1er Mai avec les black blocs, tout s’est déroulé dans une ambiance bon enfant à Paris.
Au total, 38.900 personnes ont défilé dans la capitale pour cette manifestation « pot-au-feu » organisée à l'occasion du premier anniversaire de l'élection du chef de l'Etat, selon le décompte de la presse (40 000 selon la préfecture de police, 160 000 selon la France Insoumise).
Le cortège s’est lancé vers 14 heures en direction de la place de la République, après un pique-nique à Opéra, pour enfin se rassembler à Bastille.#LaFeteAMacron à Paris, de la place de l'Opéra à Bastille.
— France 3 Paris (@France3Paris) 5 mai 2018
Plus d'infos https://t.co/j12YRmSuSV @LaFeteaMacron pic.twitter.com/ihrpcevNgR
Une ambiance festive, mais les véhicules de la presse visés par des individus cagoulés
L’ambiance était bon enfant dans les rangs du défilé, à l’exception de quelques tensions : des véhicules de journalistes pris à partie, et le jet d’un fumigène dans un camion-régie de franceinfo à la Bastille à la fin du défilé, visé par des individus cagoulés.Aucun journaliste ne se trouvait cependant à l’intérieur du camion, dont une vitre a été brisée. Un incident toutefois mineur, comparé à l’atmosphère festive générale de la manifestation.#LaFeteAMacron : incident mineur, quelques individus encagoulés s'en prennent aux voitures de la presse. L'ambiance reste bonne sur l'ensemble du défilé.
— France 3 Paris (@France3Paris) 5 mai 2018
Plus d'infos https://t.co/j12YRmSuSV pic.twitter.com/r4m0Sznm4n
Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a lui condamné fermement « l’attaque » :
En attendant la fin de la manifestation, un concert est prévu à 20 heures, toujours place de la Bastille.Quand certains s'attaquent à la presse, il n'y a plus de limites.