À partir du 23 décembre, Baptiste Caillaud dévoile sa collection de 300 robots géants au public versaillais à l'espace Richaud. Issus de mangas et de dessins animés, ils envahissent la chambre des enfants depuis les années 80 et sont devenus des pièces de grande valeur pour les collectionneurs.
Tout commence par la création, il y a 48 ans, de Goldorak. Un robot géant, personnage de manga japonais, devenu mascotte de toute une série de "super robots" qui vont s'imposer dans le monde entier. À travers les dessins animés, les enfants des années 70-80 découvrent un Japon coloré et futuriste. Une mode qui inspirera plus tard la création des Gundam, des Power Rangers ou encore de Transformers. Le "mécha" s'impose dans l'imaginaire des plus jeunes qui réclament les jouets de leur série préférée.
Symbole d'une génération, ces robots de combat sont un subtil mélange entre tradition et innovation technologique, en plus d'être esthétiques. Un art poussé à son paroxysme par une logique de production visant à vendre toujours plus de jouets et à les promouvoir à travers les animés diffusés à la télévision.
Pour rendre hommage au père de tous les robots, Baptiste Caillaud, acteur, professeur d'art dramatique au cours Florent, mais surtout, collectionneur, met à disposition du public une partie de sa collection de robots dans leurs boîtes d'origine.
Quelque 300 jouets seront visibles à l'espace Richaud (Versailles) à partir du 23 décembre et jusqu'au 25 février. L'occasion de trouver un robot à mettre sous le sapin et d'embarquer les enfants dans un monde futuriste.
Pour tout savoir sur l'exposition et la vie de ces géants de plastique, le catalogue "Robots" est disponible, sur place, à la vente.