"Elle ne savait pas que je prenais cette vidéo. Ça a été publié et ça a commencé à être diffusé. Après elle a dit 'ok, si tu fais ça', elle n'était pas contente que je ne lui demande pas", affirme l'homme dans un français hésitant.
"J’ai volé la vidéo sur son ordinateur. Elle n’en savait rien" : Piotr Pavlenski défend sa compagne Alexandra de Taddeo.
— CNN France (@CNNFrancePR) February 21, 2020
L'artiste russe s'exprime sur son projet de "porno-politique" au micro de @SaskyaCNN : https://t.co/LJgE45CN4l pic.twitter.com/S30bA0x9SD
"Ce n'est que le début"
Piotr Pavlenski continue à revendiquer ce qu'il qualifie comme un "premier porno SOS politique" dont "les gens avaient vraiment besoin" et d'affirmer que "ce n'est que le début".Interrogé sur la possible perte de son statut de réfugié politique, il explique ne pas y réfléchir car "dans [sa] vie, toujours quelque chose va [lui] faire peur mais maintenant [il est] habitué". Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a indiqué qu'il serait possible de "remettre en cause son statut de réfugié" en cas de condamnation judiciaire. Une affirmation qui semble contestable juridiquement.
Piotr Pavlenski et sa compagne Alexandra de Taddeo ont été mis en examen mardi par un juge d'instruction parisien et placés sous contrôle judiciaire. Ils ont par ailleurs l'interdiction de se rencontrer pour le moment, dans le cadre de leur contrôle judiciaire.