Après une première baignade dans la Seine le 17 juillet dernier, la maire de Paris a réitéré ce mardi matin pour promouvoir la qualité de l'eau du fleuve avant les Paralympiques. Mais lors des 11 jours des JO, les seuils bactériologiques ont été dépassés 6 jours.
Nouveau plongeon dans la Seine pour la maire de Paris. Anne Hidalgo s'est baignée dans la Seine ce mardi 27 août, un jour avant l'ouverture des Jeux paralympiques.
"Dès l'an prochain, la baignade en Seine deviendra un incontournable de l’été parisien !", indique-t-elle dans une publication sur son compte Instagram.
Elle avait déjà piqué une tête dans la Seine avant les JO de Paris, le 17 juillet dernier assurant "faire en sorte que l'on récupère le fleuve pour ses habitants, pour s'y baigner... Imaginez, dans un an, un site de baignade ici, une piscine, pour tous ceux qui voudront venir nager. Et on aura trois autres sites de baignade".
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Des lieux de baignades d'ici à l'été 2025
Trois sites de baignades doivent ouvrir l'été prochain :
- Au niveau du bras Marie (4e arrondissement)
- Au bras de Grenelle (15e)
- À Bercy (12e) en face de la Bibliothèque nationale de France.
Ces sites seront surveillés et délimités par des bouées et un ponton sera installé pour y accéder.
La qualité de l'eau au rendez-vous ?
Malgré d'importants travaux, la qualité de l'eau n'a pas toujours été au rendez-vous lors des JO de Paris. D'importants phénomènes de pluie et d'orages ont dégradé le fleuve.
Ainsi, sur les 11 jours programmés pour les compétitions et les entraînements du triathlon et la nage en eau libre, cinq seulement ont été autorisés par les fédérations sportives internationales (natation et triathlon). Le reste du temps, l'eau du fleuve ne respectait pas les normes bactériologiques.
Mais pour la maire (PS) de Paris, Anne Hidalgo, qui a promis aux Parisiens qu'ils pourraient faire trempette l'été prochain dans trois zones intra-muros, "la Seine est dépolluée. (...) Je ne comprends pas l'intérêt de dire que ça ne marche pas".
L'État et les collectivités ont injecté 1,4 milliard d'euros pour rendre le fleuve baignable.