Une cagnotte a été lancée cette semaine pour assurer la protection de l’établissement menacé d’expulsion par son bailleur.
"Avez-vous une minute pour sauver Les Blancs-Manteaux ?". C’est par cette interjection que le théâtre du IVème arrondissement de Paris tente d’attirer les dons de tous les généreux amoureux de la culture. L'établissement a lancé il y a 5 jours une cagnotte pour tenter de pallier ses difficultés financières.
SAUVONS LE THÉÂTRE LES BLANCS MANTEAUX - Signez la pétition ! https://t.co/TTaaFJIPPQ via @ChangeFrance
— Les Blancs Manteaux (@TBManteaux) December 16, 2020
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En raison de l’arrêt total de l’activité dans le domaine de la culture, la struture est en situation de faillite. Ne pouvant plus payer son loyer, elle est aujourd’hui menacée d’expulsion par son bailleur.
Une pétition à l'adresse des instances politiques
C’est un véritable appel à l’aide que lance ainsi le directeur et seul actionnaire du théâtre, Frédéric Cagnache. "Que ressentiriez-vous si le Théâtre Les Blancs-Manteaux disparaissait ? Notre, pardon. VOTRE - théâtre a besoin de votre soutien plus que jamais. Ce théâtre que vous aimez, que les artistes aiment, que son équipe aime, que j’aime, que nous aimons tous, est en grand danger de disparition", explique le communiqué qui accompagne la pétition lancée à l’adresse notamment d’Emmanuel Macron, Roselyne Bachelot, ministre de la Culture et d’Anne Hidalgo, maire de Paris.
À l’heure actuelle, 231 personnes ont signé la pétition pour soutenir l’institution créée en 1972 et qui a vu débuter Renaud, Jacques Higelin, Marianne James ou encore Michèle Laroque. "Pour l’instant, nos demandes d’aides d’urgence auprès des instances politiques sont restées sans suite", écrit le directeur de l’établissement.
Loyer impayé depuis un an
La cagnotte, lancé il y a 5 jours également, a pour le moment permis de réunir 1 355 euros sur les 80 000 espérés. Le théâtre n’est pas en mesure de payer son loyer de 9 000 euros mensuels depuis un an. La crise sanitaire est venue aggraver une situation financière déjà précaire.
"Nous sommes menacés d’expulsion par un bailleur avide d’argent qui cherche à profiter de notre faiblesse financière due à la fermeture imposée dans le contexte sanitaire actuel", affirme ainsi Frédéric Cagnache, actionnaire depuis 2008.
Ce dernier a alors saisi la justice afin de faire réviser le loyer.